De Staël, bien que captivé par le Maroc ancestral, ne néglige pas la réalité coloniale et ses répercussions. Sa expression visuelle et sensible reflète une quête esthétique intense.
Les correspondances du peintre dévoilent son anxiété et ses questionnements concernant sa capacité à mener à bien son œuvre artistique. Il y exprime son envie de capturer le monde extérieur et la nécessité de peindre de l'intérieur.
Enfin, le "Cahier du Maroc" illustre la pratique de la notation et les recherches esthétiques du peintre, tout en révélant un orientalisme latent dans certaines de ses descriptions.
"Voyage au Maroc" relate l'expérience d'un jeune peintre confronté à l'altérité marocaine, source à la fois de fascination, d'apprentissage et de trouble.